dimanche 15 septembre 2024


 



Le paysage défile mais je ne bouge plus.

Ton visage est à présent comme un mirage,
Tes caresses un courant d’air sur ma peau qui s’échappe,
Tes paroles un murmure sourd que je n’entends plus,
Ton sourire une idée floue dispersé,
Ta présence un souvenir qui s’éloigne.

Des jours comme une éternité ont creusé ton absence.
Tu t’es envolé comme un papillon qui ne sait pas encore voler.

Je t’oublie comme une délivrance.
Ma vie est entièrement à moi à présent.


 






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