Amour qui n’est qu’amour, qui vit sans espérance, De soi-même par soi par soi-même agité, Qui naquit éternel vif à l’éternité Qui surpasse en aimant l’âme et la connaissance, Que cet amour est près de la divinité !
On dit qu’amour est feu, le feu est de deux sortes : L’un se mêle confus avec les éléments, Pour engendrer, nourrir par leurs tempéraments, L’autre assiège du Ciel tout céleste les portes, Prenant en soi la vie et tous ses mouvements.
Le premier s’asservit sous les lois de la nature, Se mêle, se démêle et se perd quelquefois. Quand le vivre lui faut, l’autre n’a d’autres lois Que son cours, son esprit, son âme belle et pure, Et feu est toujours feu, sans le secours du bois.
L’homme par la raison tient, augmente et possède Le feu qui n’est vrai feu, mais un bien que des dieux Le larron Promethée eut le moins précieux, L’autre qui en beauté tout le dessous excède Ne pouvant être Ciel est le plus près des Cieux.
Je veux du feu terrestre et de l’élémentaire Comparer deux amours, dont l’un a pour objet Un désir, un plaisir, imparfait et abject, L’autre se mire en soi, et tout seul se veut plaire Il est la cause et fin, sa vie et son subject.
Poème
RépondreSupprimerAmour qui n’est qu’amour, qui vit sans espérance,
De soi-même par soi par soi-même agité,
Qui naquit éternel vif à l’éternité
Qui surpasse en aimant l’âme et la connaissance,
Que cet amour est près de la divinité !
On dit qu’amour est feu, le feu est de deux sortes :
L’un se mêle confus avec les éléments,
Pour engendrer, nourrir par leurs tempéraments,
L’autre assiège du Ciel tout céleste les portes,
Prenant en soi la vie et tous ses mouvements.
Le premier s’asservit sous les lois de la nature,
Se mêle, se démêle et se perd quelquefois.
Quand le vivre lui faut, l’autre n’a d’autres lois
Que son cours, son esprit, son âme belle et pure,
Et feu est toujours feu, sans le secours du bois.
L’homme par la raison tient, augmente et possède
Le feu qui n’est vrai feu, mais un bien que des dieux
Le larron Promethée eut le moins précieux,
L’autre qui en beauté tout le dessous excède
Ne pouvant être Ciel est le plus près des Cieux.
Je veux du feu terrestre et de l’élémentaire
Comparer deux amours, dont l’un a pour objet
Un désir, un plaisir, imparfait et abject,
L’autre se mire en soi, et tout seul se veut plaire
Il est la cause et fin, sa vie et son subject.
coucou super page , c'est la pluie depuis hier temps bien triste enfin c'est bientôt l'hiver, je te souhaite une belle journée de Mardi ,bises
RépondreSupprimerbonjour Scarleen
RépondreSupprimerj espere que tu vas bien
du coup ta refait un blogger bien réussi
temps bien gris et le froid et la
je te dit un bon mercredi
bisous