Prenez se que vous voulez
Poème
Ton âme avait alors la blancheur des grands lys
Que berce la chanson des vents rasant la terre ;
L’Amour était encor pour toi tout un mystère,
Et la sainte candeur te drapait dans les plis
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De sa robe… Ce fut par les bois reverdis,
A l’heure où dans le ciel perce la lune austère.
Je te vis, je t’aimai, je ne pus te le taire
Et tout naïvement alors je te le dis.
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Tu fixas sur mes yeux tes yeux de jeune vierge,
Brillants de la clarté douce et pure d’un cierge,
Ton front rougit… tu n’osas pas me repousser.
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Et l’aveu tremblotant, dans un soupir de fièvre,
S’exhala de ton coeur pour errer sur ta lèvre,
Où je le recueillis dans un premier baiser.
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